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La dénutrition des personnes âgées au cœur du troisième « programme national nutrition santé »

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La sensibilisation de l’ensemble des professionnels de santé et des aidants à la question de la dénutrition des personnes âgées est un objectif prioritaire du troisième « programme national nutrition santé » (PNNS), conformément aux recommandations du rapport d’évaluation des deux premiers PNNS (1).

Couvrant la période 2011-2015, le programme a été présenté par Nora Berra au conseil des ministres du 20 juillet dernier. Ses axes principaux visent à poursuivre les objectifs nutritionnels (réduction de la consommation de sel, de sucres et de graisses, consommation de fruits et légumes, lutte contre certaines carences), à promouvoir l’activité physique pour tous, à renforcer le dépistage et la prise en charge de la dénutrition, et à faire du PNNS une référence pour les actions de nutrition à travers le développement des chartes d’engagement des collectivités territoriales, des milieux associatifs et des entreprises. Le programme cible plus particulièrement les publics fragiles tels que les personnes âgées en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou à domicile, les personnes handicapées ou atteintes de maladies chroniques ainsi que les personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. A ce titre, il prévoit notamment de développer des formations pour les aidants familiaux et les personnels des services de soins infirmiers à domicile ainsi que des programmes d’éducation thérapeutique « dénutrition » dans le cadre ambulatoire, de réduire les inégalités sociales de santé en matière de nutrition ou encore de favoriser l’accès à une activité physique ou sportive adaptée en l’incluant dans les plans personnalisés de compensation.

Par ailleurs, « un plan “obésité” amplifie l’action du PNNS en mettant l’accent sur les personnes atteintes d’obésité dont la prévalence, stabilisée chez l’enfant aux environ de 3 %, est passée chez l’adulte de 8,5 % en 1999 à 15 % en 2010 ». Une des lignes stratégiques de ce plan spécifique consiste à développer des actions au bénéfice des populations en situation de vulnérabilité sociale ou économique ou des personnes souffrant de maladies rares ou de handicap mental.

Enfin, la spécificité des populations d’outre-mer est prise en compte dans un volet transversal des plans, a fait savoir la secrétaire d’Etat chargée de la santé.

Notes

(1) Voir ASH n° 2659 du 14-05-10, p. 8.

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