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L’INDIVIDU PRÉCÈDE L’ÉDUCATEUR. Dans le monde du travail social, on oppose souvent professionnalisme et affectivité. Non pas que les professionnels aient des rapports totalement désincarnés avec les usagers, mais parce qu’il leur est demandé de savoir tenir leurs émotions en bride. Jean-Frédéric Dumont, responsable de formation de travailleurs sociaux, s’élève contre cette vision désengagée de la posture éducative. Loin de constituer une variable parasite, l’implication émotionnelle représente « le gage de relations de communication authentiques », affirme-t-il. A condition, toutefois, de faire sortir cette dimension de l’implicite. Tel est l’objet des groupes d’analyse des pratiques, ici rebaptisés « collectifs de partage professionnel des émotions », que l’auteur a proposés pendant deux ans à une promotion de moniteurs-éducateurs. Lors de ces temps de formation, c’est bien le professionnel qui est visé, « mais à travers le sujet, l’individu, l’homme ou la femme qui précèdent et fondent l’éducateur ». Ce travail sur leurs ressentis permet aux stagiaires de passer d’une représentation naïve de l’éducation spécialisée à une connaissance informée du métier, développe Jean-Frédéric Dumont. C’est aussi le moyen, pour les intéressés, d’acquérir la capacité d’établir avec autrui une relation « où chacun pourra avancer en confiance et en sécurité une part de lui-même », ce qui correspond à la définition de la « bonne distance » donnée par le formateur.

Les moniteurs-éducateurs en formation. Le partage professionnel des émotions – Jean-Frédéric Dumont – Ed. L’Harmattan – 25 €

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