QUELLE SOLIDARITÉ EN MILIEU RURAL ?, s’interroge Informations sociales. Le monde rural compte 11 millions d’habitants et un taux de pauvreté plus élevé que le milieu urbain.
Mais les campagnes sont hétérogènes : certains bassins de vie sont très isolés et souffrent du vieillissement de leur population, d’autres sont composés de petites villes en déclin du fait de la désindustrialisation, d’autres encore, regroupent des nouveaux arrivants qui connaissent des périodes de travail fragmentées.
Contrairement aux idées reçues, les solidarités locales ne viennent pas forcément atténuer la dureté des conditions de vie. La revue de la caisse nationale des allocations familiales présente des expériences d’accompagnement du vieillissement, de développement des modes d’accueil de la petite enfance – outil-clé du dynamisme local – et d’actions sanitaires à destination des agriculteurs.
LES BÉNÉVOLES agissent sous l’aiguillon de l’altruisme, de la recherche de sens, de la culpabilité, du besoin de socialisation, de la citoyenneté… Les contraintes législatives et réglementaires les obligent à être de plus en plus formés, si bien que se pose la question de la délimitation de leur action avec celle des salariés. VST, la revue des CEMEA, s’interroge sur les compétences des bénévoles, leur place grandissante et la lente érosion de la dimension militante du bénévolat.
Sur le terrain, François Chobeaux, animateur du réseau national « Jeunes en errance », compare deux actions auprès de ce public, l’une conduite par la puissance publique, l’autre par des bénévoles.