DANGEROSITÉ PSYCHIATRIQUE. « Les comportements de violence grave sont exceptionnels chez les personnes souffrant de troubles mentaux […], elles en sont plus souvent les victimes principales. » Telle est la conclusion d’une audition publique sur la dangerosité psychiatrique menée par la Haute Autorité de santé (HAS) en décembre 2010. Les recommandations de la commission d’audition sur ce sujet viennent d’être publiées sur www.has-sante.fr. La première consiste à informer les professionnels, les décideurs politiques et la population de ce caractère exceptionnel. Il faut également respecter la dignité des personnes en ne les réduisant pas à leur maladie, indique la HAS. Ainsi les médias devraient remplacer les termes péjoratifs tels que « schizophrène », « récidive », « évasion » par « personnes souffrant de troubles schizophréniques », « rechute », « sortie sans autorisation ». La Haute Autorité souligne aussi que « la présence de facteurs de risque ne doit pas faire perdre de vue que la violence s’inscrit dans l’histoire évolutive des troubles cliniques de la personne entre des périodes critiques et des périodes de stabilisation ».
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