PRISONS ET INFORMATIQUE. Dans un avis du 20 juin, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s’est penché sur les conditions d’accès à l’informatique des détenus. Une liberté qui, selon lui, reçoit des « applications très sensiblement différentes d’un lieu de détention à l’autre ». Autre critique de Jean-Marie Delarue : le droit à l’informatique est bien souvent limité par « l’insuffisance des instruments de contrôle de l’administration » et non par des considérations liées aux nécessités de l’ordre public ou à l’intérêt des personnes. Aussi plaide-t-il en faveur de « l’assouplissement des règles d’accès à l’informatique […] non seulement afin de concilier comme il convient la liberté de l’information et les impératifs de sécurité, mais aussi [pour] améliorer la réinsertion des personnes détenues et la prévention de la récidive ». Pour ce faire, il formule un certain nombre de recommandations à mettre en œuvre « à bref délai » (élargir l’accès à l’usage du matériel informatique dans les locaux collectifs plutôt qu’en cellule, interdire le matériel d’usage ou de stockage en cellule qui pourrait permettre de correspondre avec des tiers…).
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