Au lendemain de la dernière commission paritaire consacrée à la révision de la convention collective du 31 octobre 1951, les syndicats rejettent toujours aussi fermement le texte proposé par la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs) (1). Depuis le 30 mars et la décision de la fédération employeur de prolonger de trois mois les négociations, le texte n’a, selon les syndicats, été que très peu modifié et la FEHAP n’a pas retenu les propositions d’amélioration formulées par la CFDT Santé-sociaux et la CFE-CGC Santé et action sociale. Parmi les points qui cristallisent les mécontentements : la révision des conditions de reprise de l’ancienneté et la perte du jour férié lorsque celui-ci est un jour de repos. Alors qu’un texte est désormais soumis à la signature jusqu’au 18 juillet, quatre organisations syndicales (FNAS-FO, CGT Santé et action sociale, CFE-CGC Santé et action sociale, CFTC Santé sociaux) se disent aujourd’hui opposées à ce texte. Quant à la CFDT, elle souhaitait un délai de signature plus long afin de pouvoir consulter son conseil fédéral en octobre prochain.
La FEHAP avait, dès le mois de mars dernier, annoncé, qu’en cas de refus des syndicats de salariés de signer le nouveau texte, elle dénoncerait partiellement la convention actuelle.