A l’heure où une personne sur quatre souffre de troubles mentaux au moins une fois dans sa vie, les ministres européens de la Santé, réunis en conseil le 6 juin, ont réaffirmé leur engagement en faveur du traitement et de la prévention de ces troubles. Dans une série de conclusions, ils invitent les Etats membres à « considérer la santé mentale et le bien-être comme une priorité sanitaire » et formulent à cet effet plusieurs suggestions.
Ils encouragent tout d’abord les 27 à élaborer des stratégies et/ou des plans d’action en matière de santé mentale, y compris en ce qui concerne la prévention de la dépression et du suicide. Ils invitent ensuite les Etats membres à lutter contre l’exclusion des personnes atteintes de troubles mentaux et à favoriser leur accès à l’éducation, à la formation, au logement, à l’emploi ainsi qu’à des infrastructures de soutien au bien-être mental. La promotion de la santé mentale des enfants et des jeunes doit en outre être renforcée, « en encourageant les compétences parentales positives et les méthodes scolaires globales […], ainsi qu’en aidant les familles dont un parent souffre de troubles mentaux ».
Enfin, le Conseil propose aux Etats membres de mettre en place, avec le soutien de la Commission européenne, une action conjointe « Santé mentale et bien-être » afin de disposer d’une plateforme leur permettant d’échanger leurs points de vue et de coopérer pour recenser les meilleures pratiques. La Commission, de son côté, sera chargée de présenter un rapport sur les résultats de cette action, qui se focalisera sur les soins de santé mentale, l’intégration sociale, ainsi que la prévention et la promotion, et comportera une analyse des mesures qui pourraient être prises dans ce domaine.