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L’optimiste indigné

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Résistant, énarque, banquier… Difficile de qualifier Claude Alphandéry, riche d’un parcours hors normes et contrasté. Mais cet entretien témoigne de son combat sans trêve pour le bien de tous.

« Je ne crois pas intéressante une vie qui se résumerait au seul intérêt individuel. » De fait, Claude Alphandéry, aujourd’hui âgé de 89 ans, n’a eu de cesse de mettre son inépuisable énergie au service de l’intérêt général. Dans ce petit livre d’entretien, le fondateur de l’association France Active, à l’origine des « états généraux de l’économie sociale et solidaire » qui se déroulent actuellement à Paris, retrace les grandes lignes d’une vie plus que bien remplie, débordante ! Etudiant à Lyon, il s’engage dans la Résistance dès 1941, à seulement 19 ans. Il termine la guerre en tant que chef de la zone Drôme-Ardèche. Adhérant au Parti communiste en 1946, il est un temps attaché d’ambassade à Moscou, puis intègre la toute nouvelle Ecole nationale d’administration. Devenu haut fonctionnaire à la direction du Trésor, il reste très engagé dans le Mouvement de la paix. Il quitte le PC en 1956 à la suite du rapport Khrouchtchev, et part à New York comme expert économique auprès de l’ONU. En 1960, retour à Paris : Claude Alphandéry est nommé secrétaire général d’un groupe immobilier dont il développe l’activité bancaire. Il présidera la Banque de la construction et des travaux publics de 1964 à 1980. Proche de Michel Rocard, il adhère au Parti socialiste en 1976 et participe à différents clubs de réflexion. Au début des années 1980, il est chargé par la Caisse des dépôts de conduire une mission sur le développement local et la lutte contre les exclusions. Ce qui l’amène à créer en 1988 l’association France Active afin de soutenir des initiatives économiques créatrices d’emplois et génératrices de solidarité. Il devient, en 1991, président du Conseil national de l’insertion par l’activité économique. Au-delà de ce passionnant parcours, ce que l’on retiendra de cet entretien avec Thomas Bout, ce sont surtout les convictions et les indignations de cet inlassable optimiste. En particulier sa certitude que l’économie peut et doit être mise au service de tous, en priorité des plus pauvres.

Une si vive résistance – Entretien de Thomas Bout avec Claude Alphandéry – Ed. Rue de l’échiquier – 9,90 €

Culture

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