Recevoir la newsletter

Les plateformes sensorielles vont être évaluées

Article réservé aux abonnés

Permettre aux personnes dont la vue ou l’ouïe baisse de rester autonomes : c’est l’objectif des techniques de réadaptation sensorielle, une prise en charge globale et personnalisée de la personne. Or si les enfants sourds ou aveugles en bénéficient dans les établissements spécialisés, rien n’existe en France pour les adultes. Pourtant plus de 2 millions de personnes sont malentendantes et 1,7 million déficientes visuelles. En outre, la prévalence des déficits sensoriels augmentent avec l’âge : 80 % des personnes suivies pour des problèmes de surdité ont plus de 70 ans.

C’est fortes de ce constat qu’en 2007, la Mutualité Française, la Fondation des Caisses d’épargne pour la solidarité et la Fédération nationale pour l’insertion des personnes sourdes et des personnes aveugles en France (FISAF) se sont associées pour créer des plateformes sensorielles. Celles-ci rassemblent une palette de professionnels (ophtalmologues, orthoptistes, psychomotriciens, instructeurs en locomotion ou en activité de vie journalière…) qui examinent la déficience visuelle ou auditive de la personne et lui apprennent à vivre, de façon autonome dans son environnement. Une personne devenue sourde découvrira la lecture labiale, ce qui lui permettra d’être moins isolée. Une autre, qui perd la vue, réapprendra à se déplacer dans sa maison de retraite sans aide.

Six plateformes ont été créées et les trois partenaires espèrent en voir fleurir trois par an en moyenne. Une évaluation vient d’être lancée pour développer ces dispositifs.

Sur le terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur