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« La résistance fonctionne comme un grand consensus moral »

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A l’occasion de la réédition de son ouvrage « Pourquoi le travail social ? », le philosophe et sociologue Saül Karsz porte un regard décalé sur les appels à la résistance et sur la souffrance des professionnels. Face au durcissement de leurs conditions d’exercice, il les invite à « déconstruire les risques imaginaires pour mieux affronter les dangers réels ».

Les appels à la résistance se multiplient depuis quelque temps et dépassent même le travail social. Le journal Lien social a publié dernièrement un numéro spécial intitulé « Comment résister » (1) après le manifeste « Indignez-vous » de Stéphane Hessel (2), qui a rencontré un formidable écho. Ces initiatives vous semblent-elles encourageantes ?

Oui, bien sûr. C’est très important que des collectifs, des publications et des personnalités appellent à résister aux pratiques et aux orientations néolibérales. Le travail social n’est d’ailleurs qu’un des espaces d’expression de ladite résistance : la psychiatrie, la petite enfance, la magistrature, l’Education nationale sont aussi mobilisées. Cela dit, il faut essayer de voir à quoi ces appels renvoient et quels sont leurs sous-entendus. La résistance n’est pas un mot d’ordre général lancé par tous ceux qui interviennent dans ces secteurs, c’est une tendance, une prise de position de certains d’entre eux, qui appelle plusieurs analyses.

Tout d’abord, sa force tient à la puissance évocatrice du terme même de « résistance », qui invite à se chercher des an­cêtres dans ceux qu’on appelait les « patriotes » opposés aux occupants nazis ; le succès de la notion tient à ses résonances linguistiques, sentimentales et historiques. Ensuite, elle vient épingler notre abjection vis-à-vis de la collaboration à laquelle nous pouvons consentir, inconscient aidant, avec le système ; la résistance rappelle que nous pouvons être parfaitement complices de cela même que nous dénonçons. En ce sens, c’est une notion défensive, voire préventive.

Enfin, cette prise de position est équivoque. La résistance ne renvoie à rien d’autre qu’à… elle-même : résister oui, mais à quoi, au nom de quoi et par rapport à quoi ? Stéphane Hessel affirme que l’indignation était le ressort de la Résistance. Or ce sentiment était partagé par les Allemands et les collaborateurs contre les résistants eux-mêmes ! Ce terme générique, indéterminé a des sens radicalement opposés selon qui l’énonce.

Mais ces appels à la résistance ne sont pas indéterminés. Ils prennent position contre l’évolution néolibérale de la société…

Justement, quel est le dénominateur commun à ces tendances hétérogènes, qui se réclament de la résistance ? Qu’est-ce qui lie la résistance d’aujourd’hui à la Résistance d’hier ? L’humanisme et ses doctrines apparentées. L’idée selon laquelle l’évolution néolibérale de la société vient détruire les valeurs humaines censées être le fondement du travail social, de la petite enfance, de la psychiatrie, de la justice… A tort d’ailleurs puisqu’aucune pratique professionnelle n’est fondée sur des valeurs ; ces dernières constituent une tentative d’orientation des pratiques, mais nullement leur cause, qui est toujours historique et sociale.

La thématique de la résistance perdure tant qu’il y a ce socle partagé de « l’humain bafoué », suscitant une doléance récurrente envers les temps présents et une nostalgie plus ou moins déclamatoire envers un passé glorifié après coup. Elle fonctionne comme un grand consensus moral, contribuant à maintenir le malentendu sur le néolibéralisme – qui n’est nullement contre les humains, mais en a besoin pour mettre en œuvre son projet d’exclusion de certains hommes au profit d’autres.

La résistance, et c’est sa limite, permet de prendre une position morale, qui escamote la dimension idéologique et politique. On le voit très bien avec le mouvement L’Appel des appels, dont l’ouvrage est sous-titré Pour une insurrection des consciences. Cela sème l’inquiétude au sein des « bonnes » consciences, et c’est très bien. Mais cela ne va pas plus loin. C’est une secousse, mais quelles conséquences sur les pratiques concrètes ? (voir le point de vue de Roland Gori, page 32).

On ne peut nier toutefois la dureté du contexte actuel : les professionnels sont confrontés à de nouvelles normes managériales inspirées du privé – mise en place de protocoles, procédures d’évaluation… –, dont certaines remettent en cause l’esprit du service public…

Les protocoles d’intervention et l’évaluation ne font pas soudainement irruption dans le travail social. Quand certains travailleurs sociaux disent qu’avant ils n’avaient pas de protocoles, ils se trompent ; ils faisaient forcément référence à des procédures plus ou moins formalisées. Qu’apprenaient-ils pendant leurs années de formation, sinon, entre autres, le mode d’emploi de certains protocoles ? Quant à l’évaluation, elle a toujours existé à travers les examens, voire les réunions de synthèse ou de régulation qui sont des espaces d’évaluation plus ou moins consensuelle.

Ce ne sont nullement les protocoles ou l’évaluation qui sont en cause, mais certains protocoles et une certaine évaluation. L’enjeu est alors d’identifier aussi rigoureusement que possible les démarches évaluatives préconisées par tel ou tel consultant, les modalités mises en œuvre et les objectifs poursuivis. Il s’agit de participer à la création des protocoles, ne serait-ce qu’en se faisant expliquer pourquoi un tel est utilisé plutôt qu’un autre. De discuter des résultats et des préconisations sans se limiter à les encaisser béatement ou à les rejeter rageusement.

Quant à l’esprit du service public qui disparaîtrait, qu’on ne vienne pas me dire que le travail social ou la psychiatrie l’assuraient à 100 % ! Je ne défends aucunement l’importation des normes managériales issues du secteur lucratif, mais je ne peux accréditer l’hypothèse sous-jacente d’un viol des principes du service public. Le problème n’est pas de savoir s’il s’agit d’un opérateur public ou commercial, mais de savoir quelles idéologies, quelles politiques sont mises en œuvre. On a, certes, plus de chances que l’Etat colporte un esprit de service public – à condition que le néolibéralisme n’y soit pas hégémonique –, mais il y a quelque naïveté à penser que le secteur lucratif en serait forcément dépourvu.

Il y a, en tout cas, une vraie souffrance chez les professionnels, qui ont le sentiment que le travail social est attaqué de toutes parts…

Les professionnels, au moins certains d’entre eux, sont en souffrance comme une partie de leurs publics et des salariés en général. Il faut, bien entendu, en tenir compte. C’est une source d’alliances possibles. Il faut aussi comprendre, pour souffrir un peu moins, ce que la souffrance comporte de blessure narcissique devant cette expérience de ne plus pouvoir travailler comme on imaginait le faire auparavant.

Si l’action syndicale et politique est né­cessaire pour faire changer la pléiade de normes stupides et contre-productives que le néolibéralisme produit constamment, il convient aussi, pour chaque professionnel, de repenser les modalités concrètes de ses interventions, ce qui suppose de s’équiper sur les plans théorique et méthodologique. Il y a toujours des marges de manœuvre, seulement, pour les voir, il faut des lunettes appropriées ; ce qui ne va pas de soi, mais suppose tout un travail…

La souffrance recouvre des situations tellement différentes, qu’on peut se demander ce qu’elle aide à ne pas penser. En se polarisant sur elle, on risque fort de rester dans la doléance, c’est-à-dire dans la nostalgie d’un passé qui n’a jamais existé, et d’être objectivement complice des « horreurs » du présent que l’on dénonce. Cette notion empêche de poser le problème, là ou il faut le poser : sur un plan non pas moral mais idéologique, théorique, politique ; sur le plan des interventions cliniques, surtout.

Cependant, l’heure est grave, c’est vous-mêmes qui le dites (3) !

L’heure est grave effectivement, mais nous n’assistons nullement, comme l’affirment certains, à une « mutation anthropologique » ou à une « mise à mort de l’humain ». Nous vivons à l’époque de la révolution néolibérale, soit un processus de transformation radicale des conditions de vie. Sont en jeu non seulement les façons de produire, de distribuer les biens et les richesses, mais aussi de naître, de vivre, de mourir – et de penser. Il faut prendre acte de ces changements, c’est une condition indispensable pour ne pas confondre principe de réalité et principe de résignation.

L’un des effets majeurs du néolibéralisme est que le social doit rendre des comptes. Il a à justifier de ses investissements, de la pertinence de ses interventions, de la solvabilité de son existence professionnelle. Il y a de moins en moins de place pour les formules généreuses et les à-peu-près : beaucoup de mots de passe comme « l’épanouissement personnel » ou « l’autonomie effective » des usagers subissent un coup de vieux.

Le néolibéralisme somme les professionnels de commenter, de décrire, d’inventorier ce qu’ils font, mais aussi de définir explicitement, et aussi rigoureusement que possible, le travail social. Mais « que font les travailleurs sociaux » ? La réponse à cette question récurrente est, aujourd’hui, une exigence historique, voire une condition de survie, au moins professionnelle. Il faut déconstruire les risques imaginaires pour mieux affronter les dangers réels, dans les postures intellectuelles autant que dans la clinique des situations quotidiennes.

Pourtant, les travailleurs sociaux n’arrêtent pas de dire et de montrer ce qu’ils font, comme le prouvent leurs très nombreux écrits…

Il existe énormément d’écrits plus ou moins allégoriques évoquant parfois un travail social qu’on ne voit guère vivre au quo­tidien ou, au contraire, des narrations ­d’expériences où s’égrènent les détails et les tranches de vie. Il y en a qui arrivent à dépasser la description et le commentaire pour aller vers l’analyse argumentée. Celle-ci suppose de ne pas renoncer à la question philosophique du pourquoi : à quoi sert le travail social ? Quelle est sa puissance – car il en a une ! –, quelles sont ses limites ?

Trop souvent, le travail social est traité sous le mode de l’indéfinition : il est constamment présupposé, présumé, sous-entendu. Comme si ce dont il traite et les mécanismes qu’il mobilise allaient de soi. Comme si ses finalités sautaient immédiatement aux yeux. Or, si définir est une exigence intellectuelle, qui nous fait passer du vécu au su, celle-ci éclaire l’action sur le terrain en aidant à identifier les problèmes qu’il s’agit de résoudre et à éviter que la rencontre ne s’abîme dans la nébuleuse de l’humain. Définir permet d’augmenter la part de lucidité du professionnel et de se tromper un peu moins sur le terrain. La théorie, c’est l’intelligence de la pratique.

Vous proposez, dans votre ouvrage, une définition du travail social, qui rompt avec l’humanisme. Qu’on le veuille ou non, celui-ci a pourtant orienté et continue d’être une orientation reconnue (4) des pratiques des professionnels…

L’humanisme est effectivement une des justifications du travail social, celui-ci en est le bras armé, constitué dans le prolongement critique de la charité. C’est pourtant une vision des choses que je critique. L’humanisme érige un personnage, l’Homme, alors que le travail social revendique le respect et la dignité non pas pour l’Homme, mais pour certaines populations. Version laïque de la théologie, il est une entrave pour pouvoir penser la situation concrète des personnes et des groupes pris dans l’histoire sociale concrète. Maintenant, si le travail social est traversé de part en part par l’humanisme, les professionnels ne sont nullement condamnés à s’y laisser enfermer, c’est même une condition sine qua non pour des pratiques davantage éclairées et innovantes.

Il semble difficile, toutefois, de penser la relation d’aide sans aucune référence à l’humanisme sous peine de la réduire à une prestation de service…

C’est impossible si l’on ne fait pas appel au concept d’idéologie, un terme aujourd’hui galvaudé, mais qui souligne l’ancrage temporel et spatial des êtres et des choses, la non-neutralité des interventions sociales et médico-sociales. La définition que je défends est que le travail social n’a pas été créé pour résoudre les problèmes de santé, de logement, d’emploi… – il n’en a ni les moyens, ni les compétences. Il intervient sur les constructions idéologiques conscientes ou inconscientes – normes, valeurs, principes, représentations, idéaux – grâce auxquelles et malgré lesquelles les publics supportent ou ne supportent plus leur situation d’emploi, de logement, etc.

Quant à la relation d’aide, elle consiste à élaborer des compromis plus ou moins viables entre les manières de penser, de faire et de vivre des usagers et les manières qu’ils sont censés avoir dans le cadre de la société ambiante. Le travail social laboure en permanence les décalages entre ce qui est normal, c’est-à-dire normalisé, et ce qui ne l’est pas ou pas assez, en matière de chômage, de santé mentale et physique, d’éducation, de délinquance… Il conforte certaines orientations scolaires, certains fonctionnements familiaux et en refoule d’autres. Il ne veut pas du bien à ses publics, mais un certain bien idéologiquement chargé. Rien à déplorer là-dessus, c’est sa condition d’existence, son efficacité quotidienne.

La relation d’aide emprunte le chemin de l’humanisme quand elle se penche sur l’usager pour le prendre en charge et le guider là où il doit obligatoirement arriver – pour son bien. Mais elle peut em­prunter bien d’autres voies en termes d’accompagnement, d’alliance, de pacte, bref de prise en compte de l’usager. Ne plus faire pour, mais avec.

Mais c’est ce que propose la loi 2002-2, qui met l’accent sur la participation des usagers…

Loi intéressante, elle résulte du compromis entre des visées pas forcément cohérentes entre elles. Si la participation des usagers va dans le bon sens, encore faut-il en définir les contenus concrets et les modalités non seulement formelles… C’est pourquoi je parle d’accompagnement, d’alliance, de pacte, de co-construction. Il importe de ne pas réduire les publics aux diagnostics même pertinents posés à leur propos, de ne pas individualiser ou psychologiser à outrance leurs problématiques, de reconnaître leurs compétences dans la conduite de leur destin, y compris dans leurs réticences à l’accompagnement qu’on leur propose.

En s’engageant dans cette voie, les professionnels participent à l’affermissement des tendances démocratiques dans la société – c’est une manière d’actualiser ce que l’humanisme avait de mieux…. Défi qui n’est pas mince, surtout aujourd’hui, et qui n’est pas gagné d’avance.

Quel est, pour vous, l’enjeu aujourd’hui pour les travailleurs sociaux ?

C’est le combat des idées, aussi argumentées que possible ! Tout d’abord au plan des pratiques quotidiennes, il faudrait donner au travail théorique une place si­gnificative, constante, afin de rester en veille active sur les enjeux du travail social. La problématique des usagers ne relève pas des ZUP – « zones uniquement psychiques » – ; s’il est indispensable de considérer la dimension psychique, tant chez les publics que chez les intervenants, les problèmes des premiers et les actions des seconds sont également culturels, politiques, économiques, religieux… Ajoutons encore qu’aucun protocole ne saura gommer ce sans quoi il n’y a pas de pratique : la solitude du praticien, les risques qu’il prend ou qu’il esquive, les risques auxquels il s’expose même à son insu, sans oublier ceux qu’il fait encourir à autrui.

Les professionnels ont également intérêt à se dégager des catégories trop usuelles – « publics en souffrance », « personnes en difficulté » – et autres lieux communs, qui en disent bien peu sur les publics mais beaucoup sur les représentations et croyances d’une certaine opinion publique. Ils ne doivent pas sous-estimer ce que les modes de vie, voire de survie des populations peuvent comporter aussi de trouvailles, d’innovations et de ressources, et pas seulement de difficultés.

Mais le combat des idées se situe aussi – et c’est essentiel – dans la participation à des actions collectives, qu’elles soient associatives, syndicales, politiques. Avec une exigence : se déprendre du corporatisme ­professionnel et s’ouvrir à d’autres horizons. On ne peut s’en sortir tout seul !

REPÈRES

Saül Karsz est philosophe, sociologue, consultant et responsable scientifique du réseau Pratiques sociales. Il publie une deuxième édition, largement remaniée, de son ouvrage Pourquoi le travail social ?, paru, la première fois, en 2004 – Ed. Dunod – 19,50 € (voir ASH n° 2373 du 17-09-04, p. 29).

LA RÉACTION DE ROLAND GORI
« L’Appel des appels ne relève pas d’une posture morale mais éthique »

Psychanalyste, co-initiateur avec Stefan Chedri, psychanalyste, de l’Appel des appels.

Objet. « L’Appel des appels n’est pas indéterminé. Il a été lancé en décembre 2008 dans la foulée des nombreuses pétitions (“Sauvons l’hôpital”, “La nuit sécuritaire”, “Pas de zéro de conduite”…) à travers lesquelles les professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice… appelaient à résister aux nouvelles exigences normatives qui leur étaient imposées. Il s’agissait d’initier un mouvement de réflexion transdisciplinaire qui ne soit pas une pétition de plus et de voir si les symptômes de cette souffrance ne provenaient pas d’une maladie de la civilisation. »

Posture éthique. « Inviter à “l’insurrection des consciences” ne relève pas d’une posture morale ou d’un humanisme confessionnel, comme l’interprète Saül Karsz. C’est une posture éthique. Les professionnels sont aujourd’hui écartelés entre les valeurs de leurs métiers, telles qu’ils ont pu les apprendre et telles qu’ils souhaitent les transmettre, et de nouvelles valeurs de rentabilité à court terme, d’efficience purement technique – avec cette idée que l’évaluation est la condition de la performance – dont le Pouvoir fait l’apologie. »

Résistance. « Ce terme ne renvoie pas seulement à la Résistance des maquis, même si nous avons toujours tendance à nous chercher des prédécesseurs prestigieux. Notre mouvement ne peut être réduit à cette référence au passé : il entend résister contre le capitalisme financier, qui façonne tous les secteurs de l’existence selon les logiques du marché. »

Action politique. « Loin d’être une simple secousse, L’Appel des appels a été une déferlante. Nous avons aujourd’hui 88 000 signatures. Enormément de gens se retrouvent dans les souffrances singulières et collectives de nos métiers. Mais ce n’est ni un syndicat, ni un parti politique. C’est une sorte de coopérative de production conceptuelle, culturelle et sociale, qui offre ses analyses et ses points de vue aux partis politiques, aux syndicats et aux citoyens. Nous le faisons à travers nos écrits (5), les comités locaux et les prises de parole de chacun, lors de journées d’études ou de colloques. Nous ne sommes pas dans une logique de résultats à court terme, nous nous situons dans un avenir ouvert qui ne renie pas son passé. »

PROPOS RECUEILLIS PAR I.S.

Notes

(1) « Le travail social aujourd’hui : Comment résister ? » – N° 1000-1001 du 13-01-11.

(2) Indignez-vous ! – Stéphane Hessel – Indigène éditions, 2010.

(3) Notamment dans la tribune libre parue dans Lien social du 14-10-10, p. 17.

(4) Dans son document préparatoire sur les orientations pour les formations sociales 2011-2013, le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale explique que « les valeurs du service public que sont l’égalité d’accès et l’égalité de traitement, l’humanisme, les principes républicains […] constituent de puissants principes éthiques auxquels les travailleurs sociaux sont attachés […] ».

(5) L’Appel des appels – Pour une insurrection des consciences – Sous la direction de Roland Gori, Barbara Cassin, Christian Laval – Ed. Mille et une nuits – 19,90 €.

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