LE « PROCÈS » DE L’ENFERMEMENT DES ENFANTS ÉTRANGERS s’est déroulé devant un tribunal d’opinion le 14 mai, à l’initiative de plusieurs organisations, dont l’ANAFE, le GISTI, la Cimade, Hors la rue, DEI-France, RESF et Infomie. Dans le rôle du président, Paulo Sergio Pinheiro, ancien expert indépendant auprès du secrétaire général des Nations unies ; dans celui du procureur, Serge Portelli, vice-président du TGI de Paris. Après les témoignages d’experts et de mineurs ayant vécu l’enfermement en zone d’attente ou en centre de rétention administrative ainsi que la plaidoirie des avocats, les juges, dont Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants et médiatrice à la Ville de Paris, ont reconnu l’Etat coupable de traitements inhumains et dégradants.
Ils l’ont enjoint de respecter « intégralement les engagements de la Convention européenne des droits de l’Homme et de la Convention internationale des droits de l’Enfant ».
SCOLARISATION DES ENFANTS HANDICAPÉS. Plusieurs collectifs locaux (dont Handik dans le Pays basque), soutenus notamment par l’Association des paralysés de France, organisent des rassemblements, samedi 21 mai, devant les rectorats pour exiger le respect de la loi « handicap » de 2005 en matière de scolarisation. Ils réclament l’attribution d’une auxiliaire de vie scolaire dès l’obtention d’une notification de la maison départementale des personnes handicapées ainsi que la pérennisation et la professionnalisation de ce métier.