« Lutter contre le harcèlement scolaire, c’est lutter contre toutes les discriminations : sexisme, racisme, antisémitisme, homophobie, atteinte au handicap, au physique, au comportement », a déclaré le ministre de l’Education nationale, le 2 mai, en ouvrant les « assises nationales sur le harcèlement à l’école », à l’occasion desquelles il a présenté un plan de prévention et de lutte contre ce phénomène. Un plan qui s’inspire du rapport que lui a remis le 12 avril Eric Debarbieux (1), président du Conseil scientifique des « états généraux de la sécurité à l’école », et qui s’articule autour de quatre axes d’action.
Tout d’abord : « connaître et faire reconnaître le harcèlement ». Luc Chatel a décidé de recenser les faits de harcèlement dans l’enquête SIVIS (système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire) dès septembre 2011. Il entend également « pérenniser les enquêtes de victimation à une fréquence régulière, tous les deux ans, pour le premier comme pour le second degré ». Les prochaines seront donc menées en 2013. Parallèlement, un guide sur le harcèlement à l’école, rédig
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