L’ASSOCIATION « LES AMOUREUX AU BAN PUBLIC » et la Cimade avaient saisi, en septembre 2008, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) pour 13 dossiers représentatifs de discriminations vécues par les couples franco-étrangers (voir ASH n° 2574 du 26-09-08, page 29). En l’absence de réactions, et « malgré de nombreux rappels », Les Amoureux au ban public ont décidé d’organiser une action symbolique en se rassemblant, le 27 avril, devant cette instance avant son intégration au sein du défenseur des droits, afin d’exiger un traitement de leur requête « dans les meilleurs délais ».
LE « LOGEMENT D’ABORD » : quels changements cette nouvelle logique doit-elle induire ? La FNARS a élaboré une note de réflexion sur le sujet, qu’elle a adressée le 19 avril au secrétaire d’Etat au logement. Le logement n’est « plus l’aboutissement d’un parcours d’insertion mais il en est le préalable », insiste-t-elle dans un courrier accompagnant le document. Pour autant, l’association s’inquiète de « la tentation qui pourrait être celle des services de l’Etat de réduire l’accompagnement social à un accompagnement centré sur le logement », au détriment du nécessaire travail pluridisciplinaire. Autre inquiétude : alors que l’accès au logement de droit commun est loin d’être effectif, la logique se concrétise pour l’heure par « une stratégie de réduction des coûts, qui se traduit par un glissement des budgets hébergement » vers d’autres dispositifs, au risque de ne pas offrir de réponse adaptée à l’ensemble des besoins.
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