EXERCICE DU CULTE EN PRISON. Dans un avis du 24 mars, le contrôleur général des lieux de privation de liberté rappelle un certain nombre de règles à mettre en œuvre afin de rendre possible l’exercice du culte. Par exemple, il demande aux chefs d’établissement pénitentiaire de mettre à disposition des locaux conçus pour permettre les prières ou offices collectifs, sous réserve « naturellement » des impératifs d’ordre public et de neutralité à l’égard des différentes religions. En outre, indique Jean-Marie Delarue, « l’administration ne peut davantage, au motif qu’une religion est minoritaire, donner un statut minoré aux aumôniers ». Ceux-ci doivent disposer de prérogatives identiques et « ne sauraient être cantonnés […] à un statut de visiteur, qui conduit à une “religion du parloir” ».
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