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Itinéraire tortueux

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Sur LCP, l’émission « L’écho des lois » dresse, dix ans après sa promulgation, un bilan mitigé de la loi « Besson » qui encadre l’accueil des gens du voyage.

Pourquoi existe-t-il si peu d’aires d’accueil pour les gens du voyage ? Pour quelles raisons certains élus n’appliquent-ils pas la loi du 5 juillet 2000, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à en prévoir l’aménagement ? Comment se passe la cohabitation entre gens du voyage et riverains proches ? Une fois encore, l’émission L’écho des lois diffusée sur La Chaîne parlementaire (LCP) s’appuie sur l’analyse d’une loi pour proposer un reportage concis mais fouillé sur une catégorie de la population française. Pour ce nouveau sujet, le journaliste Jérémie Hartmann a mené l’enquête à Eaubonne (Val-d’Oise), à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), à Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine) ou encore à Sarrebourg (Moselle) afin de présenter différents cas de figure et de relever toute la complexité des problématiques des voyageurs. En 1999, Raymonde Le Texier (PS), rapporteure du projet de loi, part d’un constat simple : « Il faut plus de zones d’accueil pour les accueillir. » A droite, on dénonce un texte « angélique », en rétorquant qu’il n’existe pas suffisamment de terrains. Il a fallu près de un an de débats avant l’éclosion de la loi « Besson » (1). Aujourd’hui, il existe des aires modernes et propres où, pour environ 400 € par mois, des familles de gens du voyage peuvent garer leurs caravanes. Mais dix ans après la promulgation de la loi, seul un tiers des places nécessaires a été créé.

Bien loin de ces aires d’accueil, le journaliste s’aventure dans un camp illégal de Roms, un bidonville en plein cœur de Bobigny (Seine-Saint-Denis). La loi de juillet 2000 n’est pas destinée à cette population puisque les Roms ne sont pas français et ne détiennent pas le fameux carnet de circulation propre aux voyageurs. Peu de solutions existent pour eux, en dehors du village d’insertion d’Aubervilliers. Alors que les Tsiganes et les Manouches sont nomades par choix et par culture, les Roms le sont par obligation. Pourtant, dans les esprits, ces deux populations sont souvent confondues. L’écho des lois explique clairement la distinction et expose les solutions qui existent, ou pas.

Gens du voyage : une loi en déshérence – Emission « L’écho des lois », sur LCP, jeudi 28 avril à 21 h 30

Notes

(1) Voir ASH n° 2173 du 30-06-00, p. 9.

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