Recevoir la newsletter

EN BREF

Article réservé aux abonnés

ENFANTS NÉS DE « MÈRES PORTEUSES ». La Cour de cassation a jugé, le 6 avril, que les enfants nés de « mères porteuses » à l’étranger ne devaient pas être inscrits à l’état-civil français. Elle a en conséquence rejeté les pourvois formés dans ce sens par trois familles ayant adopté aux Etats-Unis des enfants nés à l’issue d’une gestation pour autrui, licite dans ce pays mais interdite sur le sol français.

Dans les trois cas, la Haute Juridiction a jugé « contraire à l’ordre public international français » la convention de gestation pour autrui, homologuée par le juge étranger et prévoyant que, après la naissance de l’enfant, chacun des trois couples serait déclaré dans les actes d’état civil étrangers être les parents de cet enfant. Car, pour les magistrats, un tel acte comporte des dispositions qui heurtent des principes essentiels du droit français. La Cour estime en outre que sa décision n’est pas contraire à l’intérêt des enfants. En effet, justifie-t-elle, ils « ne sont pas [pour autant] privés d’une filiation maternelle et paternelle que le droit étranger leur reconnaît, ni empêchés de vivre avec les requérants ».

[Cass. civ. 1re, 6 avril 2011, n° 09-66.486, n° 10-19.053 et n° 09-17.130, disp. sur wwwcourdecassation.fr]

Dans les textes

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur