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Valérie Pécresse veut doubler le nombre de logements étudiants dans les dix ans à venir

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Malgré les progrès réalisés ces dernières années sous l’impulsion du plan « Anciaux » (1), la pénurie de logements étudiants est encore criante. Pour y faire face, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé, à l’occasion de la conférence nationale qui réunissait tous les acteurs concernés par le sujet à Paris le 5 avril, sa volonté de voir doubler le nombre de logements dédiés aux étudiants d’ici à 2020, pour atteindre 680 000. Un engagement que Valérie Pécresse a mis en perspective avec les efforts engagés, selon elle, par son ministère depuis trois ans, « en construisant des logements neufs, tout en réhabilitant et en agrandissant les résidences les plus vétustes ». Tous dispositifs confondus, ce sont ainsi « près de 44 000 places supplémentaires qui auront été mises à la disposition de nos étudiants depuis 2007 », a-t-elle affirmé. A ce jour, le parc de logements spécifiques pour les étudiants est d’environ 340 000 chambres, comprenant 161 500 places dans les résidences des CROUS, 40 000 logements sociaux hors CROUS, 20 000 places en internat de lycée (classes préparatoires, sections de technicien supérieur), 20 000 dans les résidences gérées par les grandes écoles et 100 000 places dans les résidences privées.

Pour atteindre son objectif, le gouvernement entend maintenant, entre autres, « accélérer les méthodes de construction avec des marchés plus importants pour la construction de logements modulaires » (2). Il compte également mettre en place des schémas directeurs au niveau de chaque agglomération universitaire « pour trouver des terrains disponibles et appropriés et demander un effort aux villes concernées, avec notamment la réservation de 10 % des nouvelles constructions de logements sociaux aux étudiants et aux apprentis ».

Parmi les autres pistes évoquées par Valérie Pécresse figurent l’instauration d’un label pour les logements dans le parc privé répondant à des critères de qualité et accueillant des étudiants, ainsi que la mise en place corrélative, sur ces logements labellisés, d’une caution accordée par les CROUS pour les étudiants qui ne sont pas en mesure de présenter des garanties suffisantes.

Autre piste, qui s’inspire d’initiatives locales : le développement de la colocation et du logement intergénérationnel grâce notamment à la mise en place localement de mécanismes d’intermédiation.

Notes

(1) Voir ASH n° 2672 du 3-09-10, p. 9.

(2) Le logement modulaire s’appuie sur le principe de l’unité de logement préfabriquée. Ces unités sont ensuite assemblées, habillées et équipées en fonction des besoins identifiés.

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