DIRECTIVE « TEMPS DE TRAVAIL ».
La Commission européenne a clôturé, le 25 mars, la deuxième phase de consultation sur la future révision de la directive relative à l’aménagement du temps de travail, et doit maintenant examiner les réponses des partenaires sociaux européens. A première vue, patronat et syndicats sont prêts à entamer des négociations au niveau européen. Mais ils ne s’accordent pas sur le type de modifications à apporter à la directive en vigueur, qui fixe les règles minimales relatives à la durée maximale hebdomadaire de travail, au repos journalier et hebdomadaire, au temps de pause, aux congés annuels et au travail de nuit.
Les représentants des employeurs (CEEP, UEAPME et Business Europe) soutiennent en effet une révision relativement limitée du texte, tandis que la Confédération européenne des syndicats plaide pour une refonte plus globale, « au bénéfice de la santé et de la sécurité des travailleurs ».
Les partenaires sociaux vont maintenant entamer des discussions informelles avant d’avertir officiellement la Commission de leur volonté d’engager des négociations.