Le 2 avril devrait avoir lieu, à Paris comme dans la plupart des régions, une journée d’action pour protester contre la politique de santé du gouvernement. A ce mouvement lancé par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, appuyé par les principaux syndicats de salariés, des partis politiques de gauche, le Syndicat de la médecine générale ainsi qu’une dizaine d’association d’usagers (notamment Act-up et l’Association des paralysés de France), se joint désormais l’Association nationale des assistants de service social (ANAS). Celle-ci entend « défendre la protection sociale universelle et solidaire, sauvegarder et promouvoir la santé de chaque citoyen, quels que soient ses besoins, se moyens et son lieu de vie ». Les assistants de service social se sentent d’autant plus concernés qu’ils voient aussi « leurs moyens d’action remis en question par de nouvelles organisations et des réductions budgétaires dans toutes les institutions ». C’est également pour s’opposer aux multiples restrictions imposées aux usagers du système de santé que le CISS (Collectif interassociatif sur la santé) a décidé qu’il ne participerait plus aux travaux du comité de pilotage du dispositif gouvernemental « 2011 : année des patients et de leurs droits ».
Sur le terrain
« Notre santé est en danger », clament 50 organisations
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