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Les associations partagées sur les propositions de la mission d’information de l’Assemblée nationale

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Des points positifs, estiment certaines associations de gens du voyage après la publication du rapport, le 9 mars, de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’accueil et l’habitat des gens du voyage (1). Pour Stéphane Lévêque, directeur de la Fnasat (Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les gens du voyage), « certaines mesures préconisées constitueraient des avancées significatives notamment en termes de droits citoyens et de reconnaissance des terrains à usage privatif ». Marc Béziat, délégué général de l’ANGVC (Association nationale des gens du voyage catholiques) le rejoint : « Ces propositions vont en partie dans notre sens notamment concernant l’abrogation des titres de circulation et l’urbanisme, souligne-t-il. C’est l’une des rares fois où des élus prônent un travail de fond à effectuer pour une prise en compte de la diversité des besoins d’habitat des gens du voyage. »

Pour autant, les deux organisations expriment des craintes, notamment sur le calendrier. « Comme aucune date de mise en œuvre n’est fixée, il est probable que ces propositions, si elles sont retenues, soient de toutes façons remises sine die », pointe Marc Béziat. Elles regrettent aussi que la proposition concernant la scolarisation des enfants soit abordée sous le seul angle du Centre national d’enseignement à distance. « Cela vient infirmer l’évidence que la place première des enfants est dans les écoles, hors des dispositifs spécifiques. C’est également passer sous silence la pluralité des parcours de scolarité et les actions partenariales des centres académiques pour la scolarisation des enfants nouvellement arrivés et du voyage (Casnav) », relève Stéphane Lévêque.

L’UFAT (Union française des associations tsiganes) se montre beaucoup plus sévère. Pour Renardo Lorier, son délégué national, « ces élus ont du temps à perdre. Ce rapport remplace le sucre par de l’édulcorant. Avant de faire ce type de propositions, il faudrait d’abord nous considérer comme des citoyens de France à part entière. »

Notes

(1) Voir ASH n° 2701 du 18-03-11, p. 7.

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