LE MICROCRÉDIT personnel a progressé de plus de 40 % en un an, avec 7 884 prêts accordés en 2010 (19 403 depuis 2005). C’est ce qu’indique la Caisse des dépôts, qui gère le Fonds de cohésion sociale ayant permis de développer le dispositif. Destiné à lutter contre l’exclusion bancaire, celui-ci a surtout permis de financer des projets liés à la mobilité (70 %), mais aussi au logement, à la formation ou à la santé.
Dans une récente étude (disponible sur
L’INTERSYNDICALE DES MISSIONS LOCALES et permanences d’accueil, d’information et d’orientation (CGT-CFTC-CFDT-FO-CGC) lance une lettre-pétition à adresser à Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé et au président de la République. Elle demande le retrait de la circulaire relative aux modalités de reconventionnement des structures pour la période 2011-2013 dans le cadre des conventions pluriannuelles d’objectifs, le maintien des 1 000 postes en CDD financés dans le cadre du plan de relance, le redéploiement des fonds alloués au contrat d’autonomie vers les missions locales et le maintien des moyens dévolus aux jeunes dans le cadre du contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS).
LE HARCÈLEMENT EN MILIEU SCOLAIRE concerne 11 à 12 % des élèves de 8 à 12 ans : du surnom à l’injure raciste en passant par les violences physiques (bousculades volontaires, violences à connotations sexuelles) et les vols.
Ces violences entre pairs, analysées par l’Observatoire international de la violence à l’école pour l’Unicef-France dans l’enquête « Victimisation et climat scolaire » menée auprès de 12 326 enfants en école élémentaire, sont à peine plus élevées dans les établissements du réseau de l’éducation prioritaire. L’étude vise à « déconstruire l’émotionnel et le fait divers » engendrés par « l’attention portée à des incidents isolés de violence extrême en milieu scolaire », en montrant que neuf élèves sur dix éprouvent finalement du « bien-être » à l’école. Elle ne minimise pas, néanmoins, les conséquences psychologiques et scolaires des harcèlements (décrochage scolaire, absentéisme, perte d’image de soi, tendances suicidaires et dépressives à long terme).