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Nora Berra annonce des axes d’amélioration de la politique de lutte contre la tuberculose

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La secrétaire d’Etat chargée de la santé appelle à poursuivre la lutte contre la tuberculose qualifiée de « véritable enjeu de démocratie sanitaire ». C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué du 23 mars, à la veille de la journée mondiale consacrée à cette maladie.

Même si en France l’incidence globale de l’épidémie peut être considérée comme faible (1), Nora Berra souligne que « la tuberculose ne frappe pas au hasard » : « elle est corrélée au niveau socio-économique des personnes » et les territoires les plus touchés sont la Guyane et l’Ile-de-France avec, respectivement, 23,9 et 18,5 cas pour 100 000 habitants. Des disparités existent également selon les groupes de population : les plus fragiles (migrants, personnes sans domicile fixe, détenus, personnes âgées de plus de 75 ans) sont les plus touchés.

La stratégie nationale actuelle de lutte contre la tuberculose va donc être pérennisée, a indiqué la secrétaire d’Etat, au moyen de cinq principaux axes d’amélioration. Ainsi, le ministère de la Santé entend notamment valoriser le réseau des centres de lutte contre la tuberculose, en lien avec les agences régionales de santé, pour favoriser le partage d’expérience et l’harmonisation des pratiques. En outre, les actions visant à optimiser la vaccination des enfants vont être poursuivies (2). Autre axe d’amélioration, soutenir des mesures pour agir au plus près des personnes à risque (déploiement d’équipes mobiles, actions dans les établissements pénitentiaires) et réduire les inégalités, tant géographiques que populationnelles. Les recommandations nationales de prise en charge et de dépistage de la tuberculose vont être actualisées, a encore indiqué Nora Berra.

Notes

(1) Huit cas pour 100 000 habitants et près de 5 500 nouveaux cas par an.

(2) Fin 2010, le Haut Conseil de la santé publique a recommandé de ne pas revenir sur la suspension de l’obligation de vaccination par le BCG des enfants, décidée en 2007 parallèlement au lancement d’un programme national de lutte contre la tuberculose. L’obligation a été remplacée par une recommandation forte pour les enfants à risque – Voir ASH n° 2517 du 13-07-07, p. 16 et n° 2676 du 1-10-10, p. 12.

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