Lors du colloque de l’AD-PA du 21 mars dernier, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a par ailleurs fait connaître ses préférences pour remédier aux difficultés financières du secteur de l’aide à domicile.
Une des pistes privilégiées est la mise en place d’un référentiel d’analyse des coûts de revient des services commun à l’ensemble des conseils généraux, une mesure préconisée par les inspections générales des affaires sociales (IGAS) et des finances dans un récent rapport (1). Roselyne Bachelot a en effet fait savoir que « cette idée mérite d’être approfondie ». Un deuxième axe d’action consiste à améliorer le mode d’allocation des ressources « et donc » à modifier le mode de tarification des services à domicile. « Deux projets sont sur la table : celui de l’Assemblée des départements de France [2] et celui de l’IGAS », a-t-elle précisé.
Sans évoquer la question du fonds d’aide d’urgence, réclamé par le secteur et qui devait être voté lors du dernier conseil de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (3), la ministre a encore indiqué qu’elle attend les propositions d’un des groupes de travail du chantier de la dépendance, celui piloté par Evelyne Ratte sur l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées.