« Il faut passer à la vitesse supérieure ! », clame l’association France Alzheimer, au lendemain du bilan du plan « Alzheimer » dressé par Nicolas Sarkozy (1). Si elle salue les avancées en matière de formation des aidants et se félicite de la création de l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer (EREMA) à l’AP-HP, elle dénonce également les retards pris dans le développement des structures de répit qui permettent aux malades d’être hébergés temporairement. Ces structures (pôles d’activités et de soins adaptés et unités d’hébergement renforcé), développées à titre expérimental, ne sont toujours pas généralisées. Faute de places, cette offre est « loin d’être accessible à tous ». Enfin, le plan Alzheimer, qui court jusqu’en 2012, sera-t-il pérennisé ?, s’interroge l’association. Elle demande, par ailleurs, que certaines places d’accueil de jour en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) soient transformées en places d’hébergement temporaire.
De son côté l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) rappelle la nécessité d’attribuer des crédits nouveaux à l’aide aux personnes âgées au-delà de la réaffectation des crédits existants. Surtout, elle demande à l’Etat de mettre fin à la diminution du nombre de personnels auprès des personnes atteintes d’Alzheimer en établissement et à la disparition des services d’aide à domicile.