LE « COLLECTIF DES 39 CONTRE LA NUIT SÉCURITAIRE » demande à nouveau le retrait du projet de réforme de la psychiatrie, pour lequel une lettre rectificative vient d’être présentée en conseil des ministres (voir ASH n° 2695 du 4-02-11, page 28). Selon le collectif, ce texte, qui introduit l’extension de l’obligation de soins à domicile, est « sous-tendu » par des motifs sécuritaires. Il dénonce, une nouvelle fois, la mise en place d’« un dispositif gestionnaire, policier et sécuritaire » qui « tend à se substituer aux véritables soins dont les malades ont besoin ». Il appelle patients, familles, professionnels et responsables politiques, à se mobiliser contre ce projet pour le faire abroger.
LE « MANIFESTE POUR LES DROITS HUMAINS » présenté le 9 février par Amnesty International France (AIF) propose un bilan des recommandations faites aux candidats à l’élection présidentielle de 2007 et alerte sur les libertés fondamentales actuellement malmenées par le processus législatif : sécurité, droit d’asile, droits économiques, sociaux et culturels… A l’approche d’une nouvelle période pré-électorale, ce manifeste met l’accent sur l’enjeu du respect par la France des normes internationales.
LES RÉSEAUX DE L’IAE (insertion par l’activité économique) demandent à l’Etat de renforcer les moyens qui sont accordés aux structures d’insertion avant qu’un grand nombre d’entre elles « ne soient définitivement détruites et avec elles tout un pan de l’accompagnement des personnes les plus éloignées de l’emploi ».
La baisse des crédits entraîne, selon eux, « une diminution du nombre de contrats aidés et des moyens d’accompagnement, mais aussi des différences de traitement selon les territoires ». Ils appellent leurs adhérents à solliciter leurs élus afin que soit respecté, dans la mise en œuvre des politiques de l’emploi, le principe d’égalité républicaine quel que soit le territoire.