Quatre types de ressources doivent être exclus par les maisons d’accueil spécialisées (MAS) pour calculer le « reste à vivre » de leurs résidents. C’est ce qu’a répondu la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) à l’Unapei dans un courriel du 18 janvier.
Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2010, l’application du forfait journalier hospitalier aux personnes handicapées accueillies en MAS ne peut conduire à faire descendre leurs ressources en dessous d’un minimum égal à 30 % du montant mensuel de l’allocation aux adultes handicapés. Cette mesure, prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2010, a été précisée par un décret du 7 janvier 2010, puis par un arrêté du 24 août 2010 (1). Selon l’Unapei, ce dernier texte, qui classe les revenus du foyer à prendre en compte en trois catégories – ressources mensuelles (2), éléments de patrimoine, placements financiers – soulève des « problèmes d’interprétation ».
La DGCS précise que « ni la prestation de compensation du handicap, ni l’allocation compensatrice pour tierce personne ne doivent être prises en considération pour déterminer les ressources de la personne accueillie ». Elle indique encore que « les rentes viagères ainsi que les intérêts capitalisés mentionnés à l’article 199 septies du code général des impôts de type rente survie ou épargne handicap sont également à déduire de la base de ressources des résidents accueillis en MAS » (3). Un document de type « foire aux questions » sera prochainement diffusé sur le site du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale.
(2) Les ressources mensuelles listées par l’arrêté sont les salaires, les allocation de chômage, les retraites, les indemnités journalières, les rentes d’accident du travail, les rentes ou pensions d’invalidité, la pension de veuve de guerre, les pensions militaires, la prestation compensatoire, l’allocation aux adultes handicapés et les autres allocations d’aide sociale.
(3) L’article 199 septies du code général des impôts concerne les contrats d’assurance vie et d’assurance décès.