EXÉCUTION DES PEINES. Afin de compléter les mesures de lutte contre la récidive présentées le 31 janvier dans la foulée du meurtre de la jeune Laetitia Perrais (voir ASH n° 2695 du 4-02-11, page 22), le garde des Sceaux a annoncé, dans un communiqué du 2 février, un « plan national d’exécution des peines » ciblé sur 14 tribunaux de grande instance dans lesquels on observe le plus grand nombre de peines d’emprisonnement fermes non exécutées. Michel Mercier entend ainsi, d’une part, instaurer une « concertation renforcée entre les magistrats du parquet et du siège, l’administration pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse » et, d’autre part, « améliorer la coopération avec les services de police et de gendarmerie pour le traitement optimisé des fiches de recherche des personnes condamnées ». En outre, la chancellerie invite les magistrats à user « pleinement » de la procédure simplifiée d’aménagement de peine et de la surveillance électronique de fin de peine prévues par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. Pour ce faire, a assuré le ministre de la Justice, les services pénitentiaires d’insertion et de probation « bénéficieront d’une affectation prioritaire de moyens » (sur la question des moyens de la justice, voir ce numéro, page 26).
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