La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale a prévu que, dans les entreprises de moins de 200 salariés, en l’absence de délégués syndicaux, ou, dans les entreprises de moins de 50 salariés, de délégués du personnel désignés comme tels, les représentants élus du personnel au comité d’entreprise peuvent conclure des accords collectifs de travail sur des mesures dont la mise en œuvre est subordonnée par la loi à un accord collectif. Pour pouvoir être appliqués, ces accords doivent recevoir l’aval d’une commission paritaire de branche. Les partenaires sociaux de la branche de l’aide à domicile (BAD) ont donc signé, le 25 janvier, un avenant de branche créant une commission paritaire nationale de validation des accords d’entreprise (1). Mais, sans attendre sa création, la BAD a d’ores et déjà commencé à examiner de tels accords – deux jusqu’à présent – dans le cadre de ses commissions mixtes paritaires. L’avenant ne fait donc qu’entériner une pratique déjà installée. Son agrément – nécessaire à son entrée en vigueur – devrait dès lors n’être qu’une formalité.
Plus précisément, la commission a pour objet de contrôler que les accords collectifs négociés avec les représentants élus du personnel n’enfreignent pas les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles en vigueur. Concrètement, les parties à l’accord doivent le soumettre – accompagné des pièces listées dans l’avenant – à un des membres de la commission ou à son secrétariat permanent (2) par lettre recommandée avec accusé de réception ou par voie électronique à
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(1) Cette commission est composée paritairement à nombre égal d’un représentant désigné par chaque organisation syndicale représentative de la BAD et d’un nombre égal de représentants de fédérations ou unions d’employeurs de la branche.
(2) Celui-ci peut-être joint à l’adresse suivante : USB c/o ADMR – 184 A, rue du Faubourg-Saint-Denis – 75010 Paris.