La nouvelle convention AERAS (S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), quatrième du genre, « présente des progrès incontestables », estime Marc Morel, directeur du Collectif interassociatif sur la santé (CISS ), signataire, le 1er février, aux côtés d’une quinzaine d’associations, des représentants des pouvoirs publics, des banques et des assurances, de ce texte destiné à améliorer les conditions d’emprunt des personnes atteintes d’une maladie grave (voir ce numéro, page 15). Encore faut-il « s’assurer que les avancées de fond de cette nouvelle convention, qui sont pour l’essentiel applicables à compter du 1er septembre 2011, soient rapidement mises en œuvre par les professionnels ». En effet, le collectif met en garde : « Si le calendrier des engagements n’est pas respecté, il entraînera le départ des associations du processus conventionnel. »
Pour Marc Morel, enfin, cette convention « n’est pas un aboutissement » : celui-ci serait que les banques et les assurances cessent définitivement d’opposer des refus ou d’imposer des surprimes injustifiées aux actifs en affection de longue durée ou atteints de pathologies lourdes souhaitant obtenir un prêt immobilier ou professionnel.