La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a profité d’un déplacement à la Réunion, les 28 et 29 janvier, pour faire un point, avec les acteurs locaux, sur la mise en place du revenu de solidarité active (RSA) dans ce département.
Le RSA est entré en vigueur en outre-mer le 1er janvier 2011 de façon adaptée afin de respecter les spécificités de ces départements (1). « Le dispositif est déjà bien en place à La Réunion », s’est félicitée Roselyne Bachelot, « et c’est d’autant plus important que la situation économique est difficile et le nombre de bénéficiaires important. Mais il faut aller plus loin. » Les acteurs locaux doivent « assurer un pilotage continu du dispositif pour y apporter les ajustements nécessaires au fur et à mesure de sa mise en œuvre ». Quatre grands axes de travail ont été abordés par la ministre. Concernant l’accès aux droits des bénéficiaires, elle a encouragé les acteurs locaux à la « pédagogie », en leur demandant d’expliquer « le mécanisme d’incitation » et de rassurer « les bénéficiaires lorsqu’ils expriment certaines inquiétudes », notamment en leur affectant le plus rapidement possible un référent. Il s’agit de « leur démontrer que le dispositif RSA est plus intéressant que le revenu minimum d’insertion ». La ministre a également insisté sur la participation des bénéficiaires et rappelé que le dispositif doit être construit et évalué avec eux. Elle a également incité à une mise en œuvre rapide du pacte territorial d’insertion s’appuyant sur une politique d’insertion partagée et coordonnée facilitant le retour à l’emploi. Enfin, elle a souhaité que « toutes les conséquences du choix entre le revenu supplémentaire temporaire d’activité et le RSA soient explicitées » pour faciliter la transition entre les deux dispositifs.