Recevoir la newsletter

Les missions locales veulent prendre part au futur plan de relance de l’alternance

Article réservé aux abonnés

Dans un courrier du 26 janvier adressé au ministre du Travail et de l’Emploi, le président du Conseil national des missions locales (CNML) fait part de son souhait de contribuer à la mise en œuvre du plan de relance de l’alternance que prépare Xavier Bertrand (1). L’objectif gouvernemental étant de former 800 000 jeunes via les contrats d’apprentissage et de professionnalisation d’ici à 2015, Bernard Perrut entend en effet que les missions locales y participent à hauteur de 50 000, soit 10 % des jeunes qu’elles accueillent pour la première fois chaque année.

Pour le CNML, il est nécessaire, pour réussir cet objectif, « de mettre en place un plan d’action à tous les niveaux afin d’accompagner les missions locales dans leurs efforts de promotion de l’alternance auprès des jeunes ». Son président estime en outre que « les facteurs de réussite des formations en alternance doivent conjuguer politiques publiques volontaristes en faveur de l’emploi des jeunes et engagement des entreprises à privilégier le recrutement en alternance ». Il lui semble donc indispensable que le plan de relance de l’alternance en cours d’élaboration « comporte des mesures spécifiques pour les jeunes accompagnés par les missions locales, particulièrement ceux bénéficiaires du contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) », de telle sorte que l’accompagnement par le réseau des missions locales dont ils bénéficient leur permette d’accéder à la vie professionnelle par le biais de l’alternance.

Par ailleurs, à l’heure où les discussions sur l’élaboration des contrats d’objectifs et de moyens (COM) pour le développement et la modernisation de l’apprentissage de deuxième génération vont s’engager, le président du CNML demande que les associations régionales des missions locales y soient associées. « Les missions locales pourront apporter toute leur expertise dans l’individualisation des parcours de formation et la sensibilisation des employeurs à l’apprentissage », affirme-t-il.

Bernard Perrut considère également qu’il serait « très utile » de créer un fonds social d’aide aux apprentis, comme il en existe déjà dans certaines régions, afin d’aider ceux qui rencontrent des obstacles en matière de logement ou de mobilité. Et juge nécessaire de « favoriser le développement de parcours préparatoires à l’apprentissage qui permettent aux jeunes de mieux s’orienter, de confirmer leur projet et de recevoir un soutien pour la recherche du maître d’apprentissage. De même, un accompagnement pour éviter les ruptures de contrat, encore beaucoup trop fréquentes, est indispensable », estime-t-il.

Enfin, il demande que des développeurs – personnes qui promeuvent l’apprentissage auprès des entreprises – soient dédiés aux missions locales.

Notes

(1) Voir ASH n° 2686 du 10-12-10, p. 15.

Dans les textes

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur