LE PROJET DE LOPPSI (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), qui doit être examiné en deuxième lecture au Sénat le 18 janvier, provoque de plus en plus de protestations. Tandis que les organisations qui dénoncent un « fourre-tout sécuritaire » prévoient de manifester le 15 janvier, les maires du Forum français pour la sécurité urbaine se mobilisent à leur tour. L’adoption par les députés d’une disposition liant l’instauration d’un « conseil des droits et devoirs des familles » ou d’une « cellule de citoyenneté et de tranquillité publique » (voir ASH n° 2690 du 7-01-11, page 24) dans les villes de plus de 10 000 habitants à l’octroi de crédits du Fonds interministériel de prévention de la délinquance met, selon eux, « à mal les relations de confiance nécessaires au partenariat entre l’Etat et les élus ». Ils demandent à être entendus d’urgence par la commission des lois du Sénat.
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