Recevoir la newsletter

Taux de chômage stable au troisième trimestre

Article réservé aux abonnés

Selon les statistiques publiées le 2 décembre par l’INSEE (1), le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) (2), qui avait baissé au 2e trimestre 2010, s’établissait à 9,3 % de la population active au 3e trimestre (9,7 % en incluant les départements d’outre-mer), ce qui représente plus de 2,63 millions de personnes. Il est stable par rapport au 2e trimestre, mais augmente de 0,1 point sur un an. Précisions toutefois qu’il s’agit là seulement d’une estimation, avec une marge d’erreur de plus ou moins 0,3 point.

Le taux de chômage des 15-24 ans, déjà à un niveau très préoccupant au 2e trimestre (23,3 % pour la seule métropole), grimpe à 24,2 % (+ 0,9 point sur trois mois, + 0,5 point sur un an). Le taux de chômage des seniors (50 ans ou plus) a aussi augmenté, passant de 6,2 % à 6,4 %, soit une progression de 0,2 point par rapport au 2e trimestre (+ 0,2 point également sur un an).

Plus généralement en métropole, au 3e trimestre, 3,4 millions de personnes ne travaillaient pas mais le souhaitaient, qu’elles aient été ou non disponibles dans les deux semaines pour cela et qu’elles aient recherché ou non un emploi.

Par ailleurs, le taux d’emploi (3) des 15-64 ans est passé de 63,7 % à 63,8 % au 3e trimestre (59,4 % en équivalent temps plein, + 0,1 point). Toutefois, cette quasi-stabilité « masque une baisse des contrats à durée indéterminée de 0,2 point par rapport au 2e trimestre révisé, et une stabilité de la part des personnes en contrat à durée déterminée et en intérim à 6,6 % », a précisé l’INSEE. Le taux d’emploi en contrat à durée indéterminée s’établissait à 48,8 %. Le taux d’activité (4) des 15-64 ans était lui stable à 70,3 %.

Au-delà, la part des personnes en situation de sous-emploi (5) a légèrement diminué et s’établissait à 5,6 % des personnes en emploi (– 0,1 point). « Cette baisse est liée à celle du chômage partiel, qui passe de 0,5 % des personnes en emploi à 0,4 % et tend vers son niveau d’avant 2008 », a expliqué l’INSEE. Quant au temps partiel subi, il est resté stable, représentant 5,2 % des personnes en emploi.

Notes

(1) Informations rapides n° 296, disp. sur www.insee.fr.

(2) Un chômeur au sens du BIT est une personne en âge de travailler – c’est-à-dire ayant 15 ans au moins – qui ne l’a pas fait, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine donnée, et qui est disponible pour cela dans les deux semaines et a entrepris des démarches à cette fin dans le mois précédent (ou a trouvé un emploi commençant dans les trois mois).

(3) Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi et la population totale.

(4) Le taux d’activité correspond au rapport entre le nombre de personnes en activité – en emploi ou au chômage – et la population totale.

(5) Le sous-emploi au sens du BIT recouvre les personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaitent travailler plus d’heures sur une semaine donnée, et qui sont disponibles pour cela, qu’elles recherchent un emploi ou non (temps partiel subi). Sont également incluses dans le sous-emploi les personnes ayant involontairement travaillé moins que d’habitude (chômage technique notamment).

Dans les textes

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur