Y AURA-T-IL UNE PRIME À NOËL ?, se demandent AC !, APEIS, la CGT Chômeurs et le MNCP, qui préparent leur manifestation annuelle contre le chômage et les précarités, du 4 décembre. Pour cette huitième édition, les organisations défileront notamment « pour un emploi de qualité pour tous et toutes, librement choisi et correctement rémunéré », dans un contexte d’autant plus sensible qu’« avec la loi sur les retraites, les chômeurs, précaires et intermittents ont l’impression d’avoir pris perpétuité », s’alarme Alain Marcus d’AC !
ZÉRO SANS-ABRI À LA RUE ? Alors que, dans le cadre du dispositif hivernal, le secrétaire d’Etat au logement a demandé que toutes les demandes d’hébergement soient pourvues, France terre d’asile rappelle qu’à Paris, au 31 octobre, « 5 039 personnes étaient en attente d’une place en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ». Dans ces conditions, l’injonction ministérielle risque encore une fois de rester un vœu pieu, déplore l’association. Citant notamment le cas d’une soixantaine d’étrangers qui dorment chaque soir sous le pont du métro de la Chapelle (XVIIIe arrondissement), elle souligne que la situation met la France « en infraction avec les obligations européennes » de garantir un accueil digne à tous les demandeurs d’asile.
PRÉCISION. Dans la rubrique « Rencontre » des ASH n° 2683 du 19-11-10, page 36, consacrée à la précarité énergétique, la sociologue Isolde Devalière a indiqué par erreur que sur les 3,48 millions de ménages qui ont souffert du froid dans leur logement durant l’hiver 2005, huit sur dix présentaient un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leurs revenus. En réalité, huit ménages sur dix présentaient un taux d’effort inférieur à 10 % du fait de la restriction volontaire de leurs dépenses relatives aux énergies.