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Des consignes pour mieux articuler les dispositifs éducatifs dans les quartiers

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Les nombreuses mesures mises en œuvre ces dernières années pour résorber les écarts entre les résultats obtenus dans les établissements scolaires implantés dans les quartiers relevant de la politique de la ville et le reste des territoires forment aujourd’hui « un ensemble complexe, parfois peu lisible pour les acteurs locaux et pour leurs bénéficiaires », estime l’ancienne secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, Fadela Amara, dans une circulaire du 5 novembre. Elle y diffuse donc ses recommandations afin de remédier à cette situation.

« Sans remettre en cause la richesse de l’offre » éducative dans les quartiers, l’effort d’harmonisation des dispositifs éducatifs doit porter en particulier sur « le hors temps scolaire entre 16 heures et 18 heures dans les domaines de l’aide aux devoirs et de l’ouverture artistique, culturelle et sportive ». La diversité des situations locales ne permettant « pas d’envisager une méthode uniforme strictement cadrée », chaque territoire doit, quartier par quartier, examiner puis faire évoluer l’organisation en vigueur à l’aune de principes détaillés par la circulaire (recherche systématique de complémentarité entre tous les dispositifs…).

Par ailleurs, la circulaire redéfinit les missions confiées aux programmes de réussite éducative. Dans les territoires concernés, ces programmes développent une approche individualisée pour les élèves qui cumulent souvent plusieurs difficultés (sociales, familiales, éducatives, scolaires), et mettent en place des actions contractualisées avec les parents en privilégiant une approche globale. Désormais, « tout en gardant sa fonction essentielle de coordination et de mobilisation des acteurs, l’équipe de réussite éducative [doit faire] appel, dans la mesure du possible, aux ressources développées par l’accompagnement éducatif de l’Education nationale, les actions [prévues dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité], ou les dispositifs locaux dans les domaines de l’accompagnement scolaire, de l’ouverture culturelle et sportive ou du soutien à la parentalité ». Concrètement, les programmes de réussite éducative doivent accentuer leur intervention dans quatre domaines :

 la santé, en particulier le diagnostic et la prise en charge des difficultés liées à la santé physique (vue, audition, dyslexie…) et mentale des écoliers et des collégiens ;

 la prévention de l’absentéisme et du décrochage scolaire, via un accompagnement des élèves potentiellement absentéistes repérés par les établissements scolaires et de leur famille par un travail autour de l’estime de soi et de la motivation scolaire, en lien avec les collectivités locales, les établissements scolaires, les partenaires sociaux et éducatifs ;

 la prise en charge des élèves temporairement exclus, en lien avec l’établissement d’origine, la famille et les partenaires locaux ;

 le soutien à la parentalité pour améliorer la relation « parent/école » et la maîtrise de la langue. Le programme de réussite éducative sera notamment associé par les établissements scolaires, en tant que de besoin, aux propositions de scolarisation dans un internat d’excellence qui seront faites aux familles.

[Circulaire du 5 novembre 2010, disp. sur www.circulaires.gouv.fr]

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