Sans surprise après les assises consacrées à ce sujet le 14 octobre (1), le rapport de Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la justice, sur « la prévention de la délinquance des jeunes » (voir ce numéro, page5), suscite des critiques et des interrogations sur les intentions affichées. Bon nombre de ses 15 propositions – qui visent à réactiver ou à renforcer des dispositifs existants, dont ceux qui sont issus de la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance – sont consacrées à la responsabilisation des parents. Y compris par la voie pénale et par des outils d’orientation « comportementaliste », comme le « coaching parental ». Si elles font ressurgir les craintes d’un « contrôle social » des familles en difficulté, certaines préconisations pourraient néanmoins être intéressantes à discuter, estime le
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