LES PROFESSIONNELS DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE s’apprêtent, à l’appel de plusieurs syndicats, dont la CFDT-Interco, la CGT pénitentiaire et le Snepap-FSU, à une journée de mobilisation le 15 novembre, dont les modalités restent à définir. Objet de la protestation : l’incidence de la révision générale des politiques publiques et du manque de moyens sur la qualité du service public de la justice. L’intersyndicale a été reçue le 3 novembre par la garde des Sceaux. « Nous n’avons pas été entendus et aucun engagement n’a été pris », indique-t-elle. Les revendications sur les moyens sont plus largement portées par un collectif de syndicats et d’associations représentant tous les professionnels de la justice. En septembre, un premier mouvement avait eu lieu dans les tribunaux (voir ASH n° 2674 du 17-09-10, page 21).
LES STAGIAIRES ÉDUCATEURS DE LA PJJ ont eu gain de cause. Une grande majorité était en grève le 9 novembre pour protester contre la diminution du temps réservé à la réalisation de leur mémoire professionnel. De 38 jours pendant les deux ans de la formation, il devait passer à 10 jours pour la promotion 2010-2012. Une réduction drastique du temps consacré à la recherche, aux entretiens, et plus globalement à la réflexion sur les pratiques professionnelles, ont-ils fait valoir. La note obtenue au mémoire fait en outre partie des conditions prises en compte pour obtenir la validation d’un master1 en sciences de l’éducation. Le directeur général de l’Ecole nationale de la PJJ a finalement annoncé, le 10 novembre, que ce projet était retiré. « Il y aura néanmoins une réflexion sur le temps nécessaire à l’écriture du mémoire », souligne-t-on à la direction de la PJJ. A suivre.