« Depuis ma sortie, impossible de retrouver ma place dans cette société. Après des mois de dépression, je commence tout doucement à sortir la tête de l’eau. [...] Je navigue d’appartement d’amis en appartement d’amis, je ne touche que le RMI [devenu RSA] pour vivre. » Ce témoignage, recueilli par Yves Tournaire pour sa thèse de sociologie (1), est révélateur de ce qui attend maints anciens détenus. Faute de moyens, de partenariats solides ou d’implication de certains acteurs, les projets de sortie sont peu, voire pas préparés, et « des gens n’ont parfois aucun lieu où dormir quelques jours avant leur sortie », explique le chercheur. L’absence de solutions, en particulier d’hébergement, empêche l’octroi d’aménagements de
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