A la suite du rapport de la Cour des comptes, qui a relevé la très grande disparité des tarifs de location de téléviseurs appliqués dans les prisons (1), le ministère de la Justice et des Libertés a demandé à l’administration pénitentiaire un état des lieux complet sur cette question. Un audit qui a montré des tarifs « extrêmement variables, de 5 à 40 € ».
Pour mettre fin à ces disparités, la garde des Sceaux a décidé d’instaurer un « tarif unique pour la location des téléviseurs en prison, harmonisé sur l’ensemble du territoire national, fixé à 8 € par mois ». Une décision qui s’applique immédiatement, précise un communiqué du 25 octobre de la chancellerie. Celle-ci ajoute que, lorsque la cellule sera occupée par plusieurs détenus, ils se partageront le prix de la location. Une précision nécessaire au regard de la pratique de certains établissements pénitentiaires qui réclamaient à chaque détenu d’une même cellule de payer la totalité du prix de location. En outre, « le prix sera payé au prorata de l’utilisation dans le mois (si un détenu arrive en cours de mois, il ne paiera pas le mois entier) », ont assuré les services de la ministre, ajoutant qu’« il existe et continuera à exister des mises à disposition gratuites et des aides pour les détenus indigents ».