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Les mesures sur la retraite des parents d’enfants handicapés sont « insuffisantes », selon les associations

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L’un des amendements adoptés au Sénat, sur proposition du ministre du Travail, concernant la réforme des retraites des parents de personnes handicapées (voir ce numéro, page12) est loin de satisfaire le secteur. Une mesure permet aux parents d’enfants lourdement handicapés de partir à la retraite sans décote à 65 ans. Si elle « va dans le bon sens », elle reste « insuffisante » selon l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), qui la juge « trop restrictive » car elle concerne seulement les parents bénéficiant de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé, soit 72 000 personnes, et non l’ensemble des parents concernés.

« C’est le minimum du minimum. Les pa­rents d’enfants handicapés s’arrêtent souvent de travailler, ou se mettent à temps partiel, ce qui diminue leurs ressources et donc le montant de leur retraite. Alors partir à 65 ans au lieu de 67 ans ne change pas grand chose, les pensions restent très faibles », estime Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH (L’association des accidentés de la vie). Pour lui, il aurait mieux valu permettre à ces parents qui ont dû limiter leur activité professionnelle (temps partiel, etc.) de bénéficier de l’affiliation gratuite à l’assurance vieil­lesse, qui, pour l’heure, n’est accordée qu’à ceux qui ont complètement cessé leur activité professionnelle. Revaloriser leur pen­sion aurait également été « une meilleure solution, certes plus coûteuse », admet Arnaud de Broca.

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