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LIBÉRATION CONDITIONNELLE.

Dans une tribune parue dans le journal Le Monde daté du 21 septembre, la ministre de la Justice et des Libertés a indiqué vouloir améliorer le dispositif de libération conditionnelle.

Une annonce qui intervient quelques semaines après le meurtre d’une femme, dans le Nord, par un détenu multirécidiviste ayant bénéficié de cet aménagement de peine. Parmi ses pistes de réflexion, le renforcement de la progressivité de la mesure est la seule réellement innovante. Michèle Alliot-Marie envisage en effet d’étendre aux cas de libération conditionnelle assorti d’un suivi socio-judiciaire le dispositif d’évaluation pluridisciplinaire prévu par la loi du 25 février 2008 sur la rétention de sûreté pour les libérations conditionnelles des personnes condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité (voir ASH n° 2545 du 15-02-08, page 17 et n° 2547 du 29-02-08, page 5).

Les détenus concernés pourraient ainsi faire l’objet d’un temps d’observation au Centre national d’évaluation de Fresnes (Val-de-Marne), à la lumière duquel une formation collégiale, composée de magistrats et d’assesseurs issus de la société civile, pourrait accorder une " période probatoire, destinée à évaluer [leur] capacité de réinsertion ". Durant cette période, les détenus pourraient porter un bracelet électronique, être placés à l’extérieur sous surveillance ou bénéficier d’une semi-liberté. En cas de succès de cette période probatoire, la formation collégiale pourrait accorder ou non la mesure de libération conditionnelle.

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