LA FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) s’inquiète des conséquences du projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, qui doit être examiné par les députés en séance publique à partir du 27 septembre. Du fait « des mesures d’éloignement de plus en plus expéditives », elle redoute que les étrangers soient conduits à se cacher et à ne pas recourir aux dispositifs d’aide, en matière d’hébergement notamment. Le texte risque également d’empêcher les travailleurs sociaux et les bénévoles, déjà en difficulté face aux pressions exercées par certaines administrations, d’exercer « leur mission d’accueil inconditionnel et d’accompagnement ».
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