IMMIGRATION. A l’occasion du déplacement en France du ministre canadien de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Eric Besson a réuni, le 6 septembre à Paris, les ministres chargés de l’asile et de la lutte contre l’immigration irrégulière des principaux pays concernés par ces problématiques (Royaume-Uni, Grèce, Italie, Allemagne) ainsi que la présidence belge de l’Union européenne. Cette « séance de travail » aura notamment été l’occasion pour les différents ministres présents de préparer la conférence ministérielle européenne sur l’asile des 13 et 14 septembre prochain. Elle leur aura permis également de « tomber d’accord » sur la création d’un « groupe des dix » réunissant informellement, une fois par an, les ministres chargés de l’asile et de l’immigration des dix principaux pays de destination de la demande d’asile mondiale et « échangeant de façon constante au niveau des responsables nationaux de l’asile », a indiqué le ministre français devant la presse.
INTEGRATION DES ROMS. La Commission européenne a annoncé, le 7 septembre, la création d’une « Task Force Rom » destinée à « évaluer l’utilisation des Fonds de l’Union européenne [UE] par les Etats membres pour l’intégration des Roms ». Ce groupe de travail évaluera « l’utilisation des fonds de l’UE par les Etats membres pour l’intégration des Roms et identifiera des méthodes pour améliorer l’efficacité des fonds », a-t-elle indiqué dans un communiqué. Les premiers résultats de ces travaux seront présentés « avant la fin de l’année ». La Commission a par ailleurs demandé à la présidence belge de l’UE « d’organiser dès que possible une rencontre entre les ministres de la Justice et les ministres des Affaires sociales, afin d’identifier une utilisation plus appropriée des fonds nationaux et des Fonds de l’Union européenne pour favoriser l’intégration économique et sociale des Roms ». Enfin, elle « continuera de veiller à ce que les mesures prises par les Etats membres sur les Roms respectent les lois de l’UE sur la libre circulation, la non-discrimination et la Charte des droits fondamentaux de l’UE ».