LES DISCRIMINATIONS liées à un état de santé ou à un handicap concernent trois millions de personnes, indique une étude de l’INSEE fondée sur le ressenti des individus. Les plus touchés sont les jeunes : les mises à l’écart, l’interruption ou la perturbation de la scolarité pour raisons de santé, les refus de droit, voire les moqueries ou les insultes, concernent 41 % des 10-24 ans souffrant d’une déficience moteur, sensorielle ou cognitive, soit huit fois plus que les jeunes valides. Les discriminations sont moins ressenties à l’âge adulte – seul un quart se dit touché – et leurs causes diffèrent : les personnes de 25 à 54 ans affirment être davantage victimes de refus de droit que de moqueries.
LES MALTRAITANCES envers les personnes âgées, en institution ou à domicile, peuvent résulter d’un manque de formation, de lacunes de l’encadrement, voire d’une méconnaissance du droit. Plusieurs auteurs proposent, sous la direction de Jean-Jacques Amyot, de revisiter les pratiques du secteur gérontologique pour lutter contre ce phénomène. Emaillé de cas cliniques et conçu comme un outil d’appui pour les professionnels, l’ouvrage traite, entre autres, de l’apport de la psychologie pour comprendre les situations de maltraitance et du syndrome d’épuisement professionnel. Il relate également une expérience de formation originale visant à développer une éthique de l’accompagnement.