Le dispositif des contrats locaux d’accompagnement à la scolarité est reconduit par circulaire pour l’année scolaire 2010-2011, c’est-à-dire jusqu’à juin 2011. Créé en 2000, il désigne l’ensemble des actions visant à offrir, aux côtés de l’école, l’appui et les ressources dont les enfants ont besoin pour y réussir, appui qu’ils ne trouvent pas toujours dans leur environnement familial et social. Ces actions, qui ont lieu en dehors des temps de l’école, sont centrées sur l’aide aux devoirs et les apports culturels nécessaires à la réussite scolaire, ainsi que sur les notions de travail personnel et d’assiduité scolaire, visant à redonner confiance aux enfants et aux jeunes. L’accompagnement à la scolarité permet également d’offrir un accompagnement et des conseils aux familles.
Du reste, pour cette année scolaire, l’accent est mis sur le soutien à la parentalité, afin « d’offrir aux familles un accompagnement et des conseils dans le cadre du suivi de la scolarité de leur enfant et de les soutenir dans leur dialogue avec l’école ».
Les comités départementaux – qui associent notamment les services de l’Etat, les préfets de département, les caisses d’allocations familiales… – doivent réaliser un état des lieux de l’offre d’accompagnement existant dans l’environnement des établissements. Ils prendront en compte cette offre pour déterminer les actions soutenues. Devant concerner tous les élèves, y compris les lycéens, ces dernières porteront sur l’ensemble du cursus scolaire et incluront, dans la mesure du possible, les secteurs géographiques non couverts jusqu’à présent, notamment en zone rurale, précise le ministère. Comme les années précédentes, les comités départementaux doivent veiller à la cohérence des dispositifs d’accompagnement des élèves hors du temps scolaire, en liaison étroite avec l’inspecteur d’académie, s’agissant des actions proposées dans le cadre de l’accompagnement éducatif. Ils doivent également se rapprocher des instances de pilotage départementales des réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents en vue de constituer une instance unique.