Les salariés du CTNERHI (Centre technique national d’études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations) sont inquiets. Après avoir reçu, fin 2009, l’assurance que l’association, menacée de disparition, allait être intégralement reprise par l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), ils craignent une remise en cause du projet. « Celle-ci ne disposerait pas en 2011 des moyens, en termes de postes, promis par l’administration », s’alarme la Fédération nationale de l’action sociale-FO, selon laquelle « le CTNERHI risque à nouveau de disparaître corps et biens ». Du coup, les représentants du personnel font de nouveau circuler la pétition lancée il y a un an (1).
A la direction de l’EHESP, on indique que le ministère de la Santé a bien prévu un million d’euros de subvention annuelle pour la reprise du centre, ce qui correspond aux crédits alloués à ce dernier les années précédentes. Mais si la partie financière semble garantie, l’incertitude règne encore sur le nombre de postes accordés. « Nous avons demandé, pour reprendre les 16 postes du CTNERHI, 12 postes supplémentaires, sachant que nous pourrons reprendre le reste sur notre marge. Sur cet aspect, nous sommes encore en attente », ajoute-t-on à l’école.
Une fois la question des moyens clarifiée, la convention de reprise devra encore être validée par les conseils d’administration du CTNERHI et de l’EHESP, celui de l’école étant fixé au 16 décembre.
(1) Sur