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Sida/VIH : Roselyne Bachelot annonce une réforme des centres de dépistage…

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Lors de la conférence internationale sur le VIH du 19 juillet, Roselyne Bachelot a présenté quelques-unes des mesures du nouveau plan de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles qu’elle lancera à la rentrée.

Une des mesures phares de ce plan sera l’ouverture d’au moins dix centres de dépistage par des non professionnels de santé, qui bénéficieront de financements pérennes dès 2011. Ce dispositif, porté par les associations, doit permettre de détecter un grand nombre de personnes particulièrement à risque à un stade très précoce de la maladie, a expliqué la ministre de la Santé. La première mission de ces centres sera de permettre l’utilisation la plus large possible des tests rapides d’orientation diagnostique en dehors des situations d’urgence et du système de soins (1). Roselyne Bachelot a en outre annoncé une « réforme radicale » des structures de dépistage. Outre la fusion des centres de dépistage anonyme et gratuit et des centres d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles, la ministre entend « porter une réforme plus profonde qui pourrait prendre la forme, dans certaines régions, de centres de santé sexuelle ».

Autre mesure : le renforcement du dépistage dans la population générale, en lien avec les médecins traitants (2). La ministre a également abordé la problématique de la réduction des risques chez les usagers de drogues (voir ce numéro, page 32). Signalons enfin qu’un rapport sur la prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH lui a été remis par le professeur Patrick Yéni (3). Il aborde notamment la question du vieillissement de ces personnes et les difficultés, notamment financières, de leur accueil en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou en unités de soins de longue durée.

Notes

(1) Rappelons que les conditions de réalisation des tests rapides d’orientation diagnostique du VIH dans les situations d’urgence ont récemment été fixées par un arrêté et qu’un groupe de travail a été constitué afin d’évaluer les modalités d’utilisation des tests rapides en dehors des situations d’urgence.

(2) Une mesure qui répond aux récentes critiques formulées par le Conseil national du sida et la conférence nationale de santé à l’encontre du projet de plan – Voir ASH n° 2666 du 2-07-10, p. 11.

(3) Version préliminaire du rapport disponible sur www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr.

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