LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE. Dans un communiqué du 9 août, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) s’est déclarée « préoccupée par la succession de déclarations officielles de caractère discriminatoire à l’encontre des gens du voyage, des Roms, des “Français d’origine étrangère” ou encore des mineurs délinquants et de leurs parents ». Elle s’inquiète notamment de l’élargissement annoncé des cas dans lesquels une personne serait déchue de sa nationalité. Une mesure qui, pour la CNCDH, « introduit une distinction entre les citoyens, ce qui est contraire au principe d’égalité ». Elle resterait, selon l’instance, « purement symbolique », « n’aurait de plus aucun effet dissuasif et renforcerait de surcroît l’incertitude quant à l’appartenance à la nation de ceux qui ont acquis la nationalité française ». Pour lutter contre la délinquance, la commission plaide davantage pour « un renforcement des mesures préventives et éducatives accompagnées de moyens humains et financiers ».
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