FIN DE VIE. Le groupe de travail sur la fin de vie, constitué en avril 2008 au sein de la commission des affaires sociales du Sénat après l’affaire « Chantal Sébire », vient de rendre public son rapport (disponible sur www.senat.fr). « Sans se permettre de trancher une question qui relève évidemment des convictions les plus intimes de chacun », le rapport formule deux propositions relatives aux pratiques euthanasiques à l’hôpital. Soulignant qu’aucune étude scientifique ne permet de connaître l’ampleur du phénomène en France, il suggère de confier à l’Observatoire de la fin de vie une analyse des pratiques entourant la fin de vie basée sur une méthodologie permettant des comparaisons internationales et garantissant l’anonymat et l’absence de poursuite aux professionnels de santé qui décrivent leurs pratiques. Le groupe de travail propose également que la garde des Sceaux adresse une directive aux parquets les invitant à classer sans suite les cas où une assistance à la mort a été apportée « pour le seul motif de répondre au désir répété de la personne ».