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« On bosse ici, on reste ici »

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A Paris, le photographe Max Venite a saisi en noir et blanc le quotidien de sans-papiers solidaires qui luttent pour obtenir leur régularisation.

Pourquoi viennent-ils travailler ici ? Qu’espèrent-ils ? Il y a sept mois, Max Venite, photographe parisien, s’est installé auprès du piquet de grève posté devant l’agence d’intérim Multipro au 146, boulevard de Ménilmontant, dans le XXe arrondissement de Paris. A travers ses clichés en noir et blanc, il a décidé de mettre en avant le combat de 32 sans-papiers, en majorité maliens. Et a voulu montrer qu’ils restent unanimes et solidaires, se relayant jour et nuit pour obtenir de leur patron le formulaire CERFA, première étape vers une potentielle régularisation. Accrochées dans le bar Lou Pascalou, tout proche, les photos montrent les grévistes dans leur quotidien : en train de cuisiner et de manger, dans les moments de joie, de stress, de colère… Pour Max Venite, mettre en image cette lutte locale, c’est rendre visible celle de tous les sans-papiers de France, et sa façon de participer à leur combat. Toutes les photos exposées sont à vendre (60 €), les recettes étant versées au comité de soutien aux travailleurs sans papiers en grève du XXe arrondissement. Au fil des mois passés à leurs côtés, le photographe a obtenu des réponses à ses interrogations. Pourquoi viennent-ils travailler ici ? Parce que le droit au bonheur est un droit universel. Qu’espèrent-ils ? Vivre, penser et espérer librement.

A la rencontre des sans-papiers – Jusqu’au 30 juin, au bar Lou Pascalou – 14, rue des Panoyaux, 75020 Paris – Et sur http://feelowme.smugmug.com

Culture

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